• Il était minuit passé et Lucas ne s'était toujours pas assis. Il s'était levé à 5 heures pour aller travailler, avait recherché des informations sur l'entourage de Maxence Revel ( celui-ci était fils unique et ses parents étaient décédés, comme par hasard ), n'avait pas prit sa pause déjeuner, était rentré chez lui dans l'espoir de manger un morceau à 22h30 mais Brooklyn Simon était venu lui rendre visite... Et pour couronner le tout, il avait dû aller à Mâcon parce qu'un autre cadavre avait été trouvé...

    Pendant qu'il regardait les lieux et les légistes se bousculer, il remarqua quelque chose : un cheveux. Il le ramassa après avoir mit ses gants en latex et l'observa : d'un brun extrême. Il le mit dans un petit sac en plastique et trouva Michelle, La légiste, avec un grand L :

    -Alors ? demanda t-il. Qu'est ce qu'on a ? Ils ne m'ont pas laisser le temps de voir le défunt.

    Michelle se retourna vers lui :

    -La défunte. C'est une femme. La vingtaine, même pas.

    -Il n'y pas de traces de viol j'imagine...

    -Non. Mais encore ces multiples coups au visage, sur le corps, et une balle dans la tête...

    Elle l'informa que le crime avait été commit entre 21 heures et 21 H 30.

    -Lucas, j'aimerai te poser une question. fit-elle.

    -Oui, je t'écoute.

    -Toutes ces personnes que l'on a retrouvé en même pas 5 jours... Mortes... Tu peux m'expliquer pourquoi on a pas encore un seul indice ?

    Elle regardait fixement, le regard plongé dans celui de Lucas. Il savait qu'elle n'espérait pas de réponse, alors il attendit.

    -On a pas un seul indice parce que le salop qu'y a fait ça est un géni. Il n'est pas malade. Il est entièrement conscient de ce qu'il fait... Tout ça est bourré d'intelligence ! C'est fait avec une telle précision, mais avec tellement de haine, de colère...

    Elle avait raison. Toutes ces horreurs étaient commises minutieusement, mais cela ressemblait quand même à un abattoir.

    -Vous avez établi un lien entre les victimes ?

    -Non... A part qu'elles devaient toutes connaître leur agresseur... Elles ont toutes été attaqués, mais pas par surprise...

    -Mmmh, si tu le dis Lulu. En attendant, vous devriez vous bouger le cul. Pas que cette affaire me réjouisse par rapport au nombre de morts dont je dois m'occuper, et au salaire que j'ai empoché cette semaine, mais vraiment... Un psychopathe traine par ici, et il a soif de sang. Si tu, vous ne l'arrêtez pas, tout ça finira très très mal. Même si c'est déjà fait pour certaines personnes...


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  • Aristide regardait Jason, qui regardait Sariah, qui regardait Brooklyn, qui regardait le sol. Jason avait été interrompu en pleine répétition de danse par sa mère : Broolkyn était arrivé chez eux effondrée. Elle avait apprit la mort de deux de ses amies.

    Il avait donc rappliqué, essoufflé par la panique et l'angoisse. Maintenant il étreignait Brooklyn, inconsolable dans son chagrin, en jetant un regard suppliant à sa mère. Lui aussi était démuni et triste... Il connaissait Noémie et Coralie, et les appréciait, et maintenant elles étaient mortes. Et si le meurtrier sans prenait aussi à Brooklyn ? Un frisson le parcouru et il se mit à sangloter.

    Sariah se leva et caressa la tête de son fils. Elle était peinée pour ces deux jeunes qu'elle aimait tant. Elle avait entendu parlé de cette affaire qui comprenait plusieurs meurtres, mais elle n'y avait pas pris au sérieux.

    Aristide, lui, sentit une vague de honte le submerger. Comment avait-il pu croire un seul instant que son fils, Jason, pouvait être coupable d'un meurtre ? Il prit son ordinateur portable, l'ouvrit, l'alluma et tapa quelque chose sur le clavier. Quelques minutes après il dit:

    -Quatre personnes découvertes assassinées, la police refuse d'en dire plus. Aucun suspect.

    -Maman... dit Jason. Ca voudrait dire qu'un serial killeur est près de chez nous ? Putain...

    -Fils, Dit Aristide en regardant Jason, il ne faut pas que tu es peur. Il faut que tu fasses attention, à toi et à Brook', mais ne laisse pas la peur s'emparer de tes moyens. Comment s'appelle le flic qui est venu à la maison et qui voulait te voir ?

    -Lotto, ou un truc comme ça.

    -Va le voir. Il faut que tu en saches plus, pour toi et pour elle.

    Tout en disant ça, il avait regarder Brooklyn qui s'était endormie sur les genoux de Jason.

    -Il faut qu'elle sache tout se qui c'est passé pour ses deux amies...

    -Ouais...

    -Et essayez de ne pas trainer dans les rues le soir. Hm ? Et fais passer l'infos à Charlène et à Maxence OK ?

    -Ouais ouais, t'inquiète pas...

    -Tu n'as cas l'emmener dans ta chambre pendant que tu y vas. suggéra Sariah. La pauvre, elle a besoin de repos.

    Et elle avait encore raison.


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