• Aristide regardait Jason, qui regardait Sariah, qui regardait Brooklyn, qui regardait le sol. Jason avait été interrompu en pleine répétition de danse par sa mère : Broolkyn était arrivé chez eux effondrée. Elle avait apprit la mort de deux de ses amies.

    Il avait donc rappliqué, essoufflé par la panique et l'angoisse. Maintenant il étreignait Brooklyn, inconsolable dans son chagrin, en jetant un regard suppliant à sa mère. Lui aussi était démuni et triste... Il connaissait Noémie et Coralie, et les appréciait, et maintenant elles étaient mortes. Et si le meurtrier sans prenait aussi à Brooklyn ? Un frisson le parcouru et il se mit à sangloter.

    Sariah se leva et caressa la tête de son fils. Elle était peinée pour ces deux jeunes qu'elle aimait tant. Elle avait entendu parlé de cette affaire qui comprenait plusieurs meurtres, mais elle n'y avait pas pris au sérieux.

    Aristide, lui, sentit une vague de honte le submerger. Comment avait-il pu croire un seul instant que son fils, Jason, pouvait être coupable d'un meurtre ? Il prit son ordinateur portable, l'ouvrit, l'alluma et tapa quelque chose sur le clavier. Quelques minutes après il dit:

    -Quatre personnes découvertes assassinées, la police refuse d'en dire plus. Aucun suspect.

    -Maman... dit Jason. Ca voudrait dire qu'un serial killeur est près de chez nous ? Putain...

    -Fils, Dit Aristide en regardant Jason, il ne faut pas que tu es peur. Il faut que tu fasses attention, à toi et à Brook', mais ne laisse pas la peur s'emparer de tes moyens. Comment s'appelle le flic qui est venu à la maison et qui voulait te voir ?

    -Lotto, ou un truc comme ça.

    -Va le voir. Il faut que tu en saches plus, pour toi et pour elle.

    Tout en disant ça, il avait regarder Brooklyn qui s'était endormie sur les genoux de Jason.

    -Il faut qu'elle sache tout se qui c'est passé pour ses deux amies...

    -Ouais...

    -Et essayez de ne pas trainer dans les rues le soir. Hm ? Et fais passer l'infos à Charlène et à Maxence OK ?

    -Ouais ouais, t'inquiète pas...

    -Tu n'as cas l'emmener dans ta chambre pendant que tu y vas. suggéra Sariah. La pauvre, elle a besoin de repos.

    Et elle avait encore raison.


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  • Il était minuit passé et Lucas ne s'était toujours pas assis. Il s'était levé à 5 heures pour aller travailler, avait recherché des informations sur l'entourage de Maxence Revel ( celui-ci était fils unique et ses parents étaient décédés, comme par hasard ), n'avait pas prit sa pause déjeuner, était rentré chez lui dans l'espoir de manger un morceau à 22h30 mais Brooklyn Simon était venu lui rendre visite... Et pour couronner le tout, il avait dû aller à Mâcon parce qu'un autre cadavre avait été trouvé...

    Pendant qu'il regardait les lieux et les légistes se bousculer, il remarqua quelque chose : un cheveux. Il le ramassa après avoir mit ses gants en latex et l'observa : d'un brun extrême. Il le mit dans un petit sac en plastique et trouva Michelle, La légiste, avec un grand L :

    -Alors ? demanda t-il. Qu'est ce qu'on a ? Ils ne m'ont pas laisser le temps de voir le défunt.

    Michelle se retourna vers lui :

    -La défunte. C'est une femme. La vingtaine, même pas.

    -Il n'y pas de traces de viol j'imagine...

    -Non. Mais encore ces multiples coups au visage, sur le corps, et une balle dans la tête...

    Elle l'informa que le crime avait été commit entre 21 heures et 21 H 30.

    -Lucas, j'aimerai te poser une question. fit-elle.

    -Oui, je t'écoute.

    -Toutes ces personnes que l'on a retrouvé en même pas 5 jours... Mortes... Tu peux m'expliquer pourquoi on a pas encore un seul indice ?

    Elle regardait fixement, le regard plongé dans celui de Lucas. Il savait qu'elle n'espérait pas de réponse, alors il attendit.

    -On a pas un seul indice parce que le salop qu'y a fait ça est un géni. Il n'est pas malade. Il est entièrement conscient de ce qu'il fait... Tout ça est bourré d'intelligence ! C'est fait avec une telle précision, mais avec tellement de haine, de colère...

    Elle avait raison. Toutes ces horreurs étaient commises minutieusement, mais cela ressemblait quand même à un abattoir.

    -Vous avez établi un lien entre les victimes ?

    -Non... A part qu'elles devaient toutes connaître leur agresseur... Elles ont toutes été attaqués, mais pas par surprise...

    -Mmmh, si tu le dis Lulu. En attendant, vous devriez vous bouger le cul. Pas que cette affaire me réjouisse par rapport au nombre de morts dont je dois m'occuper, et au salaire que j'ai empoché cette semaine, mais vraiment... Un psychopathe traine par ici, et il a soif de sang. Si tu, vous ne l'arrêtez pas, tout ça finira très très mal. Même si c'est déjà fait pour certaines personnes...


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  • Lucas était chez lui quand on sonna à la porte. Il ouvrit, et une jolie jeune fille qu'il avait déjà vu quelque part le salua :

    -Bonjour monsieur... Je m'appelle Brooklyn Simone et un de vos collègue m'a donné votre adresse au cas ou j'aurai quelque chose à vous dire.

    Elle avait les yeux rouges.

    -Oh oui, bonjour. Hum, entrer.

    Elle pénétra dans l'appartement, regarda autour d'elle et dit :

    -Vous êtes bien Lucas Lotto ?

    -Oui bien sûr. Que vouliez-vous me dire ? C'est à propos de...

    -De Noémie Taton. le coupa t-elle.

    Il lui apporta un verre d'eau pendant qu'elle s'installait sur le canapé, et il prit place à côté d'elle.

    -Et bien...commença t-elle. Je connais une personne qui n'aime pas trop Noémie et... Cela ne veut pas dire qu'elle est forcément coupable mais bon...

    -Non non, dîtes moi.

    -C'est une amie de Jason. Elle ne m'aime pas trop non plus aussi... Enfait elle aime personne à part lui.

    -Ca vous rend jalouse ? Comment s'appelle t-elle ?

    -Charlène Lambert.

    Brooklyn lui expliqua que Charlène n'avait pas eu une enfance facile et comment Jason et elle s'était rencontré et étaient maintenant amis.

    -Je vois et... Savez-vous si elle avait vraiment des raisons de tuer Noémie ?

    -De tuer je sais pas... dit-elle. Mais vous savez, elle est jalouse de tout le monde.

    Brooklyn lui expliqua pourquoi, et ce qu'entendit Lucas le fit frissonner. Dès qu'il était proche d'une vérité, il avait toujours cette réaction, du bas du dos au haut de la nuque.

    -Savez-vous si c'est une personne violente ? lui demanda Lucas.

    -J'en sais rien, mais en tout cas moi elle m'a toujours fait peur. Vous verriez ses yeux... Mais ça me met en colère parce que dès que je dis ça à Jason il dit non, il m'engueule bla bla... Mais j'ai remarqué qu'elle ne le regardait pas comme moi elle me regarde mais, c'est normal mais...

    Brooklyn s'était mise à pleurer. Cette fille était à fleur de peau. Lucas lui rapporta des mouchoirs et dit :

    -Ne vous inquiétez pas, je vais vous laisser partir, et il faut que vous vous reposiez... Moi je vais aller interroger cette Charlène hum ?

    Elle lui donna l'adresse de Lambert et partit. Dès qu'elle eut refermer la porte, le portable de Lucas sonna. Un cadavre avait été retrouvé.


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  • ***

    Adrien avait donc écouter Brooklyn. Il lui avait poser des questions concernant son petit ami, Noémie, si elle avait des ennemis... Apparemment, personne n'avait de raison de lui en vouloir. C'est ce que disait la jeune fille, et ses parents, et cela avait durer jusqu'à la tomber de la nuit. Noémie n'avait pas de petit copain, elle s'entendait bien avec ses parents et avait plutôt une bonne relation avec ses amis.

    Et pendant que l'inspecteur Bourgeois interrogeait la famille Simone, Coralie Anton criait, se débattait. Le verbe crier était peut-être d'ailleurs mal utilisé, puisque aucun son ne sortait de sa bouche. Elle ne savait pas où elle se trouvait, ni qui était la personne qui était en train de lui faire du mal. Elle ne savait plus trop qui elle était non plus. Elle ne se reconnaissait pas. La pire douleur n'était pas celle qu'elle avait ressenti quand on lui avait arraché les cheveux puis frappé au visage avec un pied de biche. Non. La pire douleur était juste devant ses yeux : un miroir. Elle se voyait mourir. Elle se voyait mourir, et ne comprenait pas pourquoi. Son assassin lui avait pourtant parlé, au début, quand il la tapait avec ses poings. Mais elle ne l'écoutait pas. Elle ne savait même pas comment tout ça avait débuter, elle était juste sur le chemin du retour, après son entraînement de hand.

    Coralie s'était pourtant répéter que cette personne allait juste la torturer puis la relâcher. Mais elle s'était maintenant fait une raison : elle ne rentrait plus jamais chez elle.


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